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Interview de Donna Mills au festival de Monte Carlo
Ci joint une interview que Donna Mills a accordé lors du festival de Monte Carlo. Elle est très étonnée que l’on lui parle encore de Cote ouest.Mais pour nous les fans,cela rien de surprenant car malgré les années cette série reste indétronable .Sur cette photo Donna parait incroyablement jeune et toujours aussi belle. De plus,comme elle le souligne,il ya toujours eu une bonne entente entre les acteurs. Contrairemenent à d’autres comédiens de divers séries, je n’ai pas souvenir de critiques faites par des acteurs de Cote ouest dans des interviewstélévisées ou autres.Je trouve que cela est bénéfique car on ne retient d’eux que leurs jeux d’acteurs et non des paroles de venin qui je pense m’auraient saoulée à la longue et je pense que cela leur aurait fait perdre ce capital sympathie qu’ils ont toujours.
Figure emblématique de la série des années 80 « Côte Ouest », Donna Mills fait un passage « éclair » dans « Nip/Tuck » sur Plug RTL. Nous avons rencontré l’actrice au Festival de Télévision de Monaco.
Comprenez-vous que l’on vous parle encore aujourd’hui de Côte Ouest ?
Je vous avoue que ça me dépasse. J’ai toujours difficile à m’imaginer que la série peut encore avoir autant de popularité dans le monde. Pour moi, cela reste très flatteur et gratifiant.
Qu’est-ce que ce rôle vous a apporté dans votre carrière professionnelle ?La reconnaissance du public. Avant de rejoindre la série, j’avais déjà joué dans quelques téléfilms mais sans plus. Quand j’ai commencé à incarner le rôle d’Abby dans Côte Ouest, j’ai directement vu le changement autour de moi. Pour le public, on devient vite un membre de la famille. C’est clair, si je n’avais pas participé à cette série, ma carrière aurait été très différente.
Votre personnage était en quelque sorte le JR Ewing de Côte Ouest.C’est exact, à part que les scénaristes ont donné, à la différence de JR, un coeur à mon personnage car elle aimait ses enfants et faisait tout pour eux. Elle avait donc un côté vulnérable et cela la rendait plus humaine.
Dites-nous tout. Y-avait-il une rivalité avec Michelle Lee et Joan Van Ark, vos deux partenaires de l’époque ?Mais bien entendu. (Rires) Il y avait de la compétition mais je souligne que c’était de la compétition gentille. Nous étions une équipe soudée. A l’époque, il y avait beaucoup moins de rivalité que dans la plupart des autres séries.
A vous écouter, l’atmosphère était très agréable sur le plateau ?Oui c’est vrai et je n’exagère pas. C’était chouette, et même si nous avions des horaires allongés. Je vous explique (Rires). La production n’a jamais trouvé un rythme de croisière convenable lors des tournages. Dans la plupart des autres séries, on tourne huit heures par jour. Chez nous, c’était seize heures ! C’était donc beaucoup de travail mais tout le monde s’aimait et s’amusait. Heureusement qu’il y avait donc ce lien entre-nous.
Gardez-vous des contacts avec les autres comédiens aujourd’hui ?Oui et on s’est tous vus récemment à Los Angeles pour une session d’autographes avec les fans.
Et quand vous vous voyez, êtes-vous nostalgique de cette période ?Non pas du tout. On parle de nos activités présentes, de nos familles et on se remémore de temps en temps nos bons souvenirs de l’époque mais ce ne sont pas des moments nostalgiques. Il faut vivre avec son temps.
Vous faites un passage dans Nip Tuck. S’agit-il d’une belle expérience ?Ah oui ! J’adorais mon personnage, une vraie femme qui voulait faire de la chirurgie esthétique afin de ressembler à un chat. Et avant que vous me posiez la question car je la sens arriver, non je n’ai pas eu recours à la chirurgie esthétique (Rires).
Vous avez été une maman diabolique dans Melrose Place…Oui c’est exact. Dans la première version. J’étais la maman de Jane, une femme qui avait été alcoolique. C’était sympa à jouer mais sans plus.
Et aujourd’hui, que regardez-vous à la télé ? Desperate Housewives ? Cold Case ?Je suis un bonne téléspectatrice. J’aime toutes ces séries mais ne me parlez pas de télé réalité. Je ne comprends pas comment les gens peuvent regarder ce genre de spectacle à la télévision. Prenons l’exemple de la famille Kardashian (La série est diffusée chez nous sur Plug RTL, ndlr). Je ne me sens pas à l’aise à regarder la vraie vie de ces personnalités à la télévision. Je ne comprends même pas l’utilité ! Cela fait-il rêver ? Non pas du tout ! J’ai pitié pour eux.
En 1986, vous avez lancé une ligne cosmétique. Est-elle toujours d’actualité ?Non et pourtant les gens me disent qu’ils trouvent toujours des produits sur Amazon et Ebay (Rires). En fait, j’ai arrêté de commercialiser ce kit de maquillage pour les yeux car je n’avais pas d’entreprise derrière qui pouvait m’aider à monter le projet à un niveau supérieur voire international. J’ai vendu ces produits par après à la télévision dite de téléachat mais c’était vraiment difficile à faire. Alors, j’ai préféré tout arrêter.
Aujourd’hui, la plupart des stars ont leur propre parfum. Cela ne vous tente pas ?Peut-être mais pas pour l’instant, je suis trop occupée avec l’éducation de ma fille, âgée de seize ans. C’est la période dans laquelle elle a vraiment besoin de sa maman.
A-t-elle vu Côte Ouest ?Non. Elle n’a jamais voulu regarder les choses que j’ai faite car elle a un souci pour séparer les deux mondes dans lequel elle est confrontée : la maman et l’actrice.
Un dernier petit mot pour les lecteurs de Ciné-Télé-Revue ?Eh bien je les embrasse tous ! Je n’ai jamais été en Belgique et franchement, j’espère que j’aurai l’occasion de venir chez vous. Je ne connais que votre chocolat car tout le monde aux USA dit qu’il est si bon, désolé (Rires). Je remercie aussi votre magazine qui m’a toujours suivie à l’époque de Côte Ouest.
Interview : Fabrice Staal au Festival de Télévision de Monte-Carlo
Tags : serie, j’ai, cote, toujours, ouest
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Commentaires
importé de mon ancien blog.
23 août, 2011 à 21:16e
24 août, 2011 à 10:07e
Je pense également que Donna Mills a eu recours à la chirurgie esthétique mais en abusant pas et afin d’obtenir un résultat naturel car elle n’a pas le visge figé.A 70 ans elle en parait 15 de moins. Certaines actrices ont du mal à avoué leur passage entre les mains de chirurgiens esthétiques.La concernant on a un doute quand elle affirme ne pas y avoir eu recours ou alors ,il faut qu’elle donne le secret de son éternelle beauté!